Le mancozèbe fait parler de lui dans le monde agricole. Un sommet mondial à Rothamsted a réuni experts, chercheurs et agriculteurs. Tous ont débattu autour de ce fongicide essentiel dans la lutte contre les maladies des cultures. Quelques semaines avant une décision clé de l’Union européenne, le sujet est plus que jamais d’actualité.
Le mancozèbe est un fongicide utilisé par de nombreux agriculteurs pour protéger leurs récoltes. Grâce à son action multisite, il aide à lutter contre différentes maladies, des pommes de terre aux bananes. Sa principale force : éviter la résistance des maladies aux traitements. Cela assure aux producteurs des rendements plus stables et une meilleure qualité alimentaire.
Depuis 2020, le mancozèbe n’est plus autorisé dans l’Union européenne, puis au Royaume-Uni depuis 2024. Résultat, de nombreux agriculteurs rencontrent plus de difficultés à protéger leurs cultures. Plusieurs témoignages montrent que l’absence de mancozèbe pousse à utiliser des produits plus chers et moins efficaces. Certains producteurs ont même perdu toutes leurs récoltes de pommes de terre à cause du mildiou. D’autres signalent une hausse du nombre de traitements à effectuer, ce qui augmente les coûts et l’impact environnemental.
Face à ces difficultés, chercheurs et représentants agricoles lancent un appel. Ils souhaitent que les décisions sur le mancozèbe s’appuient sur des preuves scientifiques. Pour eux, il est essentiel d’avoir des outils efficaces pour une agriculture plus durable et abordable. Selon eux, sans solutions variées, la résistance des maladies pourrait augmenter rapidement et menacer l’avenir des cultures.
En conclusion, le débat sur le mancozèbe met en lumière les défis de l’agriculture moderne. Les experts espèrent une décision européenne qui prenne en compte la science. Ils rappellent l’importance de préserver les outils qui protègent à la fois les récoltes et notre alimentation.
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